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CENACLE DE DOUAYEUL
1 novembre 2008

Marie Noël Chronique de Marie Noëlle HOPITAL

Marie Noël

Chronique de Marie Noëlle HOPITAL


L'AMOUR

Si la naissance et la petite enfance sont souvent source de jubilation chez l'auteure, il n'en va pas de même

pour l'amour humain. Marie Noël pourrait chanter la phrase de Brassens : "Il n'y a pas d'amour heureux" car

l'amour est rarement réciproque, les sentiments qui s'éveillent peuvent rester à sens unique, la jeune femme

en a fait la cruelle expérience.


Lorsque d'aventure l'amour se développe entre deux êtres, il n'est pas destiné à durer, la flamme s'éteint vite

chez l'homme et c'est la passion tragique de la petite chanson qui se termine ainsi :

"Mon bien-aimé passa voilé de rêveries

l'âme ailleurs.

Sans me rien dire hélas ! sans me voir et j'en meurs."

D'une façon plus sournoise, plus subtile, le désamour guette le couple et le feu se meurt insidieusement, un

phénomène parfaitement décrit dans un long poème intitulé Désenchantement  dont je vous livre juste

quelques strophes :

"Qu'il ne m'aime plus, on l'ignore

Qu'il va me trahir, qui le voit ?

Et lui ne le sait pas encore.

Mais j'entends l'amour qui décroît. (...)

Ah ! qu'un jour le bonheur s'approche

Et puis qu'il s'éloigne à jamais,

A qui puis-je en faire le reproche ?

Je le savais bien. Je savais

Que l'homme s'enfuit dès qu'il aime

Du paradis qu'il a rêvé

Mais je ne croyais pas quand même

Que c'était si tôt arrivé.

Je ne lutte ni ne réclame

On ne peut pas toujours aimer.

Mais pourquoi faut-il que mon âme

Soit en retard pour se fermer,

Et que seule elle continue

Tandis que l'amour suit son cours

Et goutte à goutte diminue,

A vouloir se donner toujours ?"




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