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CENACLE DE DOUAYEUL
14 juillet 2008

Revue de juin-septembre 2008

Ce n'est pas encore vraiment le jour
mais déjà une blancheur
chargée de sèves.
Le cerisier en fruits tisse du vent
avec le bleu du temps
et des restes de nuit.
Dans tes yeux passent des songes,
des images de rien,
des transparences
où viennent à fleur
les lisières lumineuses.
Laisse faire l'été :
tu as tout le temps de prolonger tes rêves.

à Hyacinthe

Jacinthe,
il n'y a pas de silence
dans ton sommeil.
Tu négocies encore un rêve
à la nuit
alors que le bleu du jour
gemme au secret des clairières.
A ciel ouvert
le poème dans ta main
trouve sa lumière.

Tu as tout à me dire
de l'onde de tes rêves.
Mais tu ne sais plus.
Rien qui soit à la portée de tes mots.
Il te reste un poudroiement lointain,
un trouble merveilleux
et tes yeux qui font leur plein de lumière.

Petit matin de petite pluie,
on apprend par coeur
le chant d'un fruit à venir.
Le ciel prend patience
et plie soigneusement.

Gérard Cousin

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