14 juillet 2008
Revue de juin-septembre 2008
LA MUSE PRODIGUE
Elle a connu, je crois son déluge inconscient
Et gaspillé sa part de vent
Elle a laissé tomber ses larmes en pluie
Plus encore en tempête
Elle a dénoué ses cheveux
Quand elle a eu trop froid
Pour ne plus y penser
Et pour un moment elle s'est tue
Parce que sa voix était vaincue
Elle a repris son cours pour pousser ses
navires
Recommencé ses cris et ses délires gratuits
Les mains agenouillées
Sous son menton pointu, inquiet.
Réitérant sa fuite, voyageuse immobile,
Fixée inexorablement
A un but sans merci
Cernant trop ses désirs
Pour y trouver sa paix
Jacqueline Fisher
Publicité
Publicité
Commentaires