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CENACLE DE DOUAYEUL
11 avril 2010

la femme -textes pour le printemps des poètes

MADAME

Par ces alexandrins, Madame j’aimerais,

Décrire élégamment vos charmes et vos traits.

Souriante fillette à l’allure candide,

Vous devenez bientôt gracieuse sylphide

Encline à vous muer près d’un prince charmant

En tendre “ Blanche-Neige ” ou “ Belle au bois dormant ”.

…Et seize ans sont échus ! Vous êtes amoureuse ;

Vous prononcez un oui, vous vivez bienheureuse,

Découvrez le bonheur de la maternité,

Aimez, donnez toujours avec facilité.

La descendance suit. Grand-maman bienvenue,

Parfois le dos courbé, par un bras soutenue,

Il vous arrive encor, par amour du devoir,

D’offrir et de transmettre à tous vents le savoir.

Puissent vos grandeurs d’âme un jour être gravées

Sur la table des lois du royaume des fées.

                          Daniel CARLIER

  la femme aux pas de lune

la femme aux pas de lune

avait le front joli et le corps allégresse

pour hisser ses trésors  aux changeantes leçons

dans quelque lieu secret où riait la déesse

double de son émoi et de sa déraison

la femme aux pas de lune

avait le rire doux des élus de la gloire

et les bras constellés d’une impérieuse loi.

Qui donc avait prévu cet accueil ? Et qui croire

de l’amant éternel ou de l’homme de foi ?

La femme aux pas de lune

avait le cil amer des repentis de vivre

et le désir tremblant de silence et d’espoir.

Sous le ciel moissonné de tendresse et de givre,

la femme aux pas si doux interrogeait le soir...

                                       Jeanne Maillet

Femme qui est tu ?

Femme que veux-tu ?

Moderne dans tes idées

Parfois fantastique

Quelquefois utopique

Eternel féminin

Toujours pleine de charme

Tu fais rêver les hommes

                                   Madeleine Muylaert

Elle, comme éternelle

Elle est terre d’amour ; il devient convoitise

Ce doux puits de son corps ;

Sur son sein généreux, repu, l’enfant s’endort.

Et si vaste est son cœur qu’il s’ouvre aux quatre vents

En rameaux de tendresse ;

En écho du désir elle se veut maîtresse.

Mais d’un beau chevalier soudain désarçonné

Peut surgir l’infortune

Quand passe à l’horizon la nymphe, aux yeux de lune…

Du vice, de la vertu, détient-elle la clé ?

Femme esclave, ou vénale,

Elle paie en sa chair parfois la bacchanale !

Poète il voit le ciel à travers son image

D’Eve idéalisée,

D’amie, aussi de sœur spiritualisée.

Elle est terre d’amour et moisson d’espérance ;

Son âme refleurit.

                        Geneviève Bailly

(  Et que les femmes ne doutent plus de leur pouvoir

                        Jusqu’au rire des étoiles

                                               Jacques Salomé

°°°°°°°°°°°

Femme d’orage et de passion

Tu éclaires la vie

Et tu traverses les saisons

Tous les rideaux de pluie

Toi qui satines les matins

Avec ton cœur, avec tes mains

Dans la lumière des amours

Dans la légèreté des jours…

Toi qui distribues les étoiles

Pour habiller le moindre voile

Sur les bateaux du temps

Sur les rêves longtemps

Te poseras-tu quelque part ?

À l’orée des voyages

À la porte des iles

Au rythme des rivages

Femme forte et fragile.

        À Geneviève                     Francine Grosdenis

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